Fromm Gate: Quebecois de Souche/Old Stock Quebecker’s Publication Le Harfang Comes to Derek Sloan’s Defence After Erin O’Toole Seeks to Purge Him from Party After Paul Fromm Donation
Le FrommGate
La culture woke – nous en parlons souvent– est la version « à la mode »
de la rectitude politique à la sauce stalinienne. Comme il est considéré
comme passéiste de réclamer le goulag pour les opposants, on impose
plutôt la « cancel culture », terme « globish » à la mode cachant une
réalité nettement plus sombre. Que cette vision séduise la gauche au
sens large, on le comprend. Rare sont ceux qui veulent réellement
protéger la liberté d’expression de leurs ennemis; alors on approuve
plus ou moins tacitement, on dénonce ici et là les excès quand ils
frappent un des nôtres sans raison, mais au final, la gauche aime bien
ce pouvoir débordé qui lui permet en jetant une fatwah d’effacer ni plus
ni moins l’ennemi potentiel.
Ce qui est plus difficile à comprendre, c’est pourquoi la droite
commence à adhérer à la culture woke.
Le 18 janvier, le Canada apprenait avec stupeur que l’un des candidats à
la chefferie conservatrice, Derek Sloan, avait reçu un chèque de 131$ du
« suprématiste blanc » Paul Fromm. Dans les heures qui suivaient, Sloan
était éjecté manu militari de Parti conservateur, sans pouvoir répondre
de ces accusations (mais au fait de quoi l’accuse-t-on vraiment?).
Pour comprendre l’affaire, il faut d’abord savoir qui est Derek Sloan,
qui est Paul Fromm, et en quoi 131$ représente un enjeu.
D’abord, Derek Sloan fut le candidat le plus à droite de la campagne
conservatrice, le seul à être ouvertement opposé à l’avortement, le seul
à être pour une droite morale et le seul à être en faveur de la liberté
d’expression. Et justement, Paul Fromm est le directeur du Canadian
Association for Free Expression, une organisation basée sur la défense
de la liberté d’expression. On peut aisément comprendre pourquoi ce
dernier a jugé bon de faire un don à la campagne de Sloan.
Seulement, on reproche à Fromm, qui est aussi un farouche opposant à
l’immigration de masse, de défendre la liberté d’expression de tous, ce
qui n’est pas convenable dans notre société très « Charlie », pas ni «
Soral », ni « Ryssen ».
Bref, on assiste à une double association douteuse : Fromm défend la
liberté de ceux qui sont bafoués; il donne de l’argent à Sloan, donc
Sloan est un nazi. Bingo! Il a fallu quelques heures, voire quelques
minutes au Conservateur Erin O’Toole pour conclure sur cette affaire.
Mais la somme aussi représente un certain intérêt. En acceptant une
somme d’un homme, on estime que le politicien est lié à ce dernier.
Peut-être même qu’il lui doit quelque chose. C’est ce que les
journalistes et O’Toole semble croire du moins. Et, conscients de ce que
valent les politiciens à l’heure actuelle, ils semblent enclins à croire
que la somme de 131$ est suffisante pour acheter un député à Ottawa!
Il faut croire que la famille Rizzuto qui a « investi » des milliers de
dollars dans le Parti libéral du Québec depuis des années aurait dû
investir à Ottawa et profiter des aubaines ontariennes.
Au-delà de ces réflexions sur l’éthique et la corruption que soulèvent
inévitablement cette histoire de 131$, il reste que cela nous prouve une
énième fois le manque de clairvoyance et d’épine dorsale du clan
conservateur. Les stratèges conservateurs semblent passer trop de temps
à écouter la CBC : ils ne réalisent pas que les délires woke sont
minoritaires et qu’il n’y a rien à gagner à jouer contre son propre
camp. Que CBC fasse du 131$ l’affaire du siècle, c’est normal, et c’est
même une preuve qu’on dérange un peu. Un candidat conservateur, un parti conservateur, un homme de droite, ne doit pas chercher à obtenir
l’assentiment du principal organe de gauche au pays. En cela, les
conservateurs devraient regarder ce qui se passe à gauche. Personne à
l’UQAM ne recherche le sceau d’approbation de l’Institut économique de
Montréal et Manon Massé n’a jamais expulsé personne de son parti pour
plaire à Richard Martineau ou Joseph Facal. Ça, tout le monde le
comprend et l’accepte. Alors pourquoi l’opposé n’est-il pas vrai?
Ceux qui connaissent l’expression « cuckservatives » ou « cocuservateurs
» pour les besoins de la francisation, savent pertinemment pourquoi
O’Toole agit ainsi. Pourquoi avant sa démission « choc » Andrew Scheer
refusait de parler de ses idées. Pourquoi l’ancien homme fort de la
droite Stockwell Day décida de dévouer sa vie à la lutte contre le
racisme, démissionnant de toutes ses fonctions pour avoir « nié » le
racisme systémique. Pourquoi le Parti conservateur a éjecté Richard
Descarie de la dernière course à la chefferie.
La véritable question n’est pas pourquoi cette fausse droite agit ainsi
– elle n’a pas le courage de ses convictions et la vision nécessaire
pour les défendre efficacement. La véritable question est : pourquoi y
a-t-il encore des gens pour voter pour elle?
Quebecois de Souche/Old Stock Quebecker's Publication Le Harfang Comes to Derek Sloan's Defence After Erin O'Toole Seeks to Purge Him from Party After Paul Fromm Donation FrommGate Woke culture - we often talk about it - is the “trendy” version political correctness with Stalinist sauce. As it is considered as backward-looking to demand the gulag for the opponents, we impose rather “cancel culture”, a fashionable “globish” term hiding a much darker reality. May this vision seduce the left to broad sense, we understand. Rare are those who really want protect the freedom of expression of their enemies; so we approve more or less tacitly, we denounce here and there excesses when they hit one of ours for no reason, but in the end, the left likes this overwhelmed power which allows him by throwing a fatwah to erase nothing more no less the potential enemy. What is more difficult to understand is why the right begins to adhere to the woke culture. On January 18, Canada was shocked to learn that one of the candidates for Conservative chiefdom Derek Sloan received a check for $ 131 from "White supremacist" Paul Fromm. In the hours that followed, Sloan was ejected manu militari from the Conservative Party, without being able to answer of these accusations (but what are we really accusing him of?). To understand the case, you first need to know who Derek Sloan is, Who is Paul Fromm, and how $ 131 is at stake. people to vote for her? First, Derek Sloan was the campaign's most right-wing candidate conservative, the only one to be openly opposed to abortion, the only to be for a moral right and the only one to be in favor of freedom expression. And precisely, Paul Fromm is the director of the Canadian Association for Free Expression, a defense-based organization freedom of expression. We can easily understand why this last saw fit to donate to Sloan's campaign. Only, we reproach Fromm, who is also a fierce opponent of mass immigration, to defend the freedom of expression of all, this which is not suitable in our society very "Charlie", not nor " Soral ”nor“ Ryssen ”. In short, we are witnessing a dubious double association: Fromm defends the freedom of those who are scorned; he gives Sloan money, so Sloan is a Nazi. Bingo! It took a few hours or even a few minutes to Curator Erin O’Toole to conclude on this matter. But the sum also represents a certain interest. By accepting a sum of a man, the politician is considered to be related to him. Maybe he even owes her something. This is what reporters and O’Toole seems to believe at least. And, aware of what are worth the politicians nowadays, they seem inclined to believe that the sum of $ 131 is enough to buy an MP in Ottawa! We have to believe that the Rizzuto family who "invested" thousands of dollars in the Liberal Party of Quebec for years should have invest in Ottawa and take advantage of Ontario deals. Beyond these reflections on ethics and corruption raised by inevitably this story of $ 131, it remains that it proves a umpteenth time the lack of clairvoyance and backbone of the clan conservative. Conservative strategists seem to spend too much time listening to the CBC: they don't realize that woke delusions are minority and there is nothing to be gained by playing against one's own camp. That CBC is making $ 131 the deal of the century is okay, and it is even a bit of a disturbing proof. A conservative candidate, a party conservative, a man of the right, should not seek to obtain the approval of the main left body in the country. In this, the conservatives should watch what is happening on the left. Nobody at UQAM does not seek the seal of approval of the Economic Institute of Montreal and Manon Massé never expelled anyone from her party for please Richard Martineau or Joseph Facal. That, everyone understands and accepts it. So why is the opposite not true? Those who know the expression "cuckservatives" or "cocuservateurs »For the purposes of francization, know very well why O’Toole does this. Why before his resignation "shock" Andrew Scheer refused to talk about his ideas. Why the former strongman of Right Stockwell Day decided to devote his life to fighting the racism, resigning from all his functions for having "denied" the systemic racism. Why the Conservative Party kicked out Richard Descarie of the last leadership race. The real question is not why this false right is acting like this - she does not have the courage of her convictions and the necessary vision to defend them effectively. The real question is: why is there do there still people vote for her?